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La nature dans lʼoeuvre poétique guérinienne

Le présent travail se donne pour tâche d’analyser la nature dans les poèmes à sujet antique de Maurice de Guérin, à savoir «Le Centaure», «La Bacchante» et «Glaucus». Sont d’abord observés l’influence mennaisienne sur la pensée et la poétique du jeune poète ainsi que le renouveau chrétien dans la littérature française de la première moitié du XIXe siècle. Dans un deuxième temps, nous essayons de montrer comment la nature fascine l’écrivain ainsi que les personnages de ses pièces mythologiques. En nous appuyant sur les ouvrages des rares spécialistes de cet auteur aussi bien que sur son journal, «Cahier Vert», nous constatons que le poète du Cayla a toujours vécu en communion plénière avec la nature. C’est elle qu’il aime sous le nom d'œuvres de Dieu, c’est elle qu’il adorera jusqu’à la fin, sous son vrai nom. Cependant, il exclut Dieu de ses poèmes en prose au profit des figures de l’Antiquité. Ces personnages lui aident à exprimer l’immensité des œuvres de Dieu et de chanter la nature. Enfin, nous démontrons que les cimes des montagnes, la mer, les vallées fertiles, les eaux, qu’elles soient marines ou fluviales, constituent l’élément de prédilection des êtres mythologiques peuplant l’imagination guérinienne.

Antiquité, Lamennais, poésie chrétienne, nature, montagne, vallée, mer, eau, Dieu

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