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Quelques aspects de la (dis)continuité typologique de la production des sarcophages dans l’ Adriatique orientale du haut Moyen Âge (CROSBI ID 143688)

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Basić, Ivan Quelques aspects de la (dis)continuité typologique de la production des sarcophages dans l’ Adriatique orientale du haut Moyen Âge // Ikon, 1 (2008), 259-290

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Basić, Ivan

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Quelques aspects de la (dis)continuité typologique de la production des sarcophages dans l’ Adriatique orientale du haut Moyen Âge

Les sarcophages des villes dalmates sont des monuments essentiels pour l'étude du développement de la sculpture lors de la « période de transition» du VIIe au VIIIe siè cles. Certains traits typologiques mettent les sarcophages de Split, Trogir et Zadar au mê me horizon cronologique, à la seconde moitié du VIIIè me siè cle. Le tiers supérieure de la partie antérieure de petit sarcophage du musée archéologique à Zadar est en forme d'une bande horizontale, sans décoration, et originairement elle avait une inscription (les restes de la graphie sont visibles). N. Jakšić signale que la position du champ portant l'inscription correspond à celui sur le sarcophage de l'archévê que Jean du Baptistè re splitois. Le sarcophage est presque entiè rement couvert d'ornément en bas-relief. Son trait le plus distinctif est horror vacui, accompagné d'une symétrie des ornéments mal reussie, des irrégularités et des déformations, mais de toute façon présentant un grand talent de la taille de pierre. Le matériel comparatif d'un sarcophage tant particulier reste inconnu dans le corpus de sculpture haut-médiévale sur le littoral oriental de l'Adriatique. Puisque l'usage des entrelacs n'est qu'à son origine (dans la création des colonettes des arcades), le sarcophage est daté dans l'époque antérieure au IXè me siè cle. Le couvercle de ce sarcophage est en mê me temps en légè re bâtiè re, comme les sarcophages de Jean « de Ravenne» et de prieur Pierre à Split. Les couvercles en légè re bâtiè re ne sont pas connus dans la production tardoantique, ils sont le patrimoine de l'époque haut-médiévale. Plusieurs exemplaires se trouvaient à Trogir (un entr'eux est précisement daté), ce qui indique l'existence continuelle de la culture des arts plastiques dans trois centres urbains les plus importants du littoral oriental de l'Adriatique, datant d'un siè cle dont toute l'information originelle est précieuse. Il s'agît des sarcophages déjà mentionnés, découverts dans le portique de l'église Sainte-Marie de Platea, à couvercles plats, mais il s'agît sourtout d'un fragment de la partie droite du couvercle découvert par hasard à Trogir en 1861, décoré d'une inscription et d'une croix en relief entrelacé à brin doublé. L'inscription se trouve à l'angle des branches de la croix. La branche horizontale da la croix suive le faîte de couvercle, et la branche verticale est taillée avec le dos du couvercle. À côté de ses traits typologiques trè s interessants, le fragment est d'une importance majeure puisque l'inscription indique gu'il est l'unique monument d'un empereur byzantin dans le cadre de l'épigraphie dalmate. Au VIIIè me siè cle, à Ravenne, Galižana, Zadar, Trogir et Split sont préférés les sarcophages au couvercles en légè re bâtiè re, dont les bords sont ornés de croix, portant des inscriptions comémoratives qui accentuent modestement le décor plastique de la partie entérieure du sarcophage. Bien sû r, ils viennent en variantes locales: dans l'emplacement du champ portant l'inscription, dans l'épaisseur du couvercle ou dans l'omission de la croix, mais leur composition est généralement équilibré, avec deux sur trois composants inclus chaque fois. Le fragment de Trogir, bien que précisement daté et présentant de nouveaux éléments stylistiques, sert d'un repè re chronologique bien important. La disposition générale reste toujours tardoantique, mais elle annonce un léxique nouveau, celui de l'age préroman. La coordination de l'emplacement de l'inscription sur les bords du sarcophage, la domination des éléments plastiques dans la disposition de la partie antérieure et la selection de la forme spéciale du couvercle de ce sarcophage parlent de la coordination des tendences artistiques dans les centres urbains de la Dalmatie byzantine au VIIIè me siè cle. Cette coordination est d'abord le résultat de la persistence des ateliers de sculpture excellents dans cettes villes. Dans leur répertoire iconographique on peut distinguer la connexion aux tendences contemporaines d'autre côté de l'Adriatique qui ne sont pas négligeables dans la réinterpretations du patrimoine local. Il est curieux qu'aprè s Karaman personne n'a essayé de signaler aux parallè les entre la sculpture ravennate et splitoise. Le sarcophage de l'archévê que Théodore placé à la basilique S. Apollinare in Classee, mentionné de nombreuses fois, n'a pas été comparé que récemment avec un fragment de couvercle du sarcophage de Pula, daté de la fin du Ve ou du début du VIe siè cle. Sur les extrémités de sa cuve est figuré la composition crux invicta: la croix centrale est placée au-dessus d'un kantharos, sa branche verticale soutenant une aigle éployeée et ses branches verticales finissent par une colombe. Les angles du champ carré sont ornés à motif végétal, plus précisement de rosaces à quatre pétales. Trois oiseaux et le kantharos fonctionnent comme des allongements des branches de la petite croix qrecque, mais les rosaces la transforment en croix plus grande. L'extrémité bombée du couvercle de sarcophege de Théodore est ornée d'une croix flanquée de colombes au-dessous d'un riche décor végétal. L'extremité incomplè te du sarcophage est analogue à celle complétée, seulement la forme de la croix est plus mince et elle plus proche à la croix latine. L'extrémité du couvercle de sarcophage dit des Apôtres, provenant de la mê me église, présente une composition presque idéntique, mais cette fois complétée. On peut voir aussi des éléments traditionnels des sarcophages produits sur le littoral oriental de l'Adriatique sur la partie frontale du sarcophage de Théodore, et sur son couvercle. Les modè les arrivaient sur l'Adriatique orientale de grandes centres tels que Constantinople et, notamment, Ravenne dans l'époque post-justinienne aussi. Que le mê me patrimoine inspirait continuellement la production, le illustre le schéma du sarcophage de Théodore. L'influence de ce schéma est visible sur les sarcophages façonnés à Pula à la fin du Ve ou au début du VIe siè cle, mais aussi sur des ouvrages des « derniers maîtres salonitains» du VIIe siè cle. Je l'attribue ici l'influence sur les sculpteurs du relief au-dessus de la porte Ouest du palais de Dioclétien. Tandis que la décoration végétale de la partie inférieure des chancels de Saint-André à Čiovo, de Bijaći et de Gala indique une sorte d'adoration de la croix, la croix au-dessus de Porta Ferrea est décorée de maniè re plus austè re, ce que convient plus à la fonction d'emblè me impérial. Les stylè mes ravennates sont présents pendant un certain temps, et durant le VIIIe siè cle se constitue un riche échange commercial de sarcophages du groupe « Brač-Salone» , comme l'enrichissement du patrimoine avec des impléments ravennates. La production des sarcophages de ce groupe se probablement prolongue au VIIe siè cle, ce qui permet non seulement l'activité continuelle des ateliers tardoantiques à haut Moyen Âge, mais approche ces sarcophages dans le cadre de datation à des imitations qu'on suppose au VIIIe siè cle.

Istrie; Dalmatie; haut Moyen Âge; sarcophages; typologie; continuité

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engleski

Some aspects of typological (dis)continuity in the production of sarcophagi on the Eastern Adriatic during the Early Middle Ages

nije evidentirano

Istria; Dalmatia; Early Middle Ages; sarcophagi; typology; continuity

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1

2008.

259-290

objavljeno

1846-8551

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