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L’unité de Marseille de Le Corbusier – le sens symbolique dans la reconstruction de la France après la Deuxième Guerre mondiale ( L’Histoire d’un autre socialisme ) (CROSBI ID 661426)

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Ivanković, Vedran L’unité de Marseille de Le Corbusier – le sens symbolique dans la reconstruction de la France après la Deuxième Guerre mondiale ( L’Histoire d’un autre socialisme ) // French Artistic Culture and Post-war Socialist Europe Zagreb, Hrvatska, 24.09.2015-26.09.2015

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Ivanković, Vedran

francuski

L’unité de Marseille de Le Corbusier – le sens symbolique dans la reconstruction de la France après la Deuxième Guerre mondiale ( L’Histoire d’un autre socialisme )

Le projet de construction de L’Unité d’habitation à Marseille, nottement mieux connu spus le nom La Cité radieuse, est l’aboutissement d’un programme de recherche sur le logement mené par Le Corbusier. Le but était d’apporter une réponse nouvelle au problème d’urbanisme au moment où la France est en train d’accumuler un déficit considérable dans le domaine de logement, liée à l’augmentation de la population d'après-guerre. Alors que la France est encore fortement marquée par les bouleversements politiques, la ville de Marseille veut se présenter au niveau national en assurant la stabilité politique. Après “L’Esprit nouveau” des années 1920, où Le Corbusier apportait une réponse partielle à la question de l’association de valeurs classiques et de la technologie moderne, il change de stratégie en introduisant des catégories comme l’incertitude et l’expérience soudaine. Il est connu que Le Corbusier avant “L’Esprit nouveau” avait rejoint le mouvement des néo- syndicalistes dirigé par Hubert Lagardelle et Philippe Lamour. Ce groupe était proche des idées de Saint-Simon sur le pouvoir confié aux élites savantes antilibérales ; ainsi, le changement de Le Corbusier au début des années 1930 représentait un possible retour aux tendances d’avant “L’Esprit nouveau”. Son virage politique à la fin de la guerre, par contre, aura comme résultat son adhésion déclarative aux côtés des valeurs socialistes, mais par son style et par son esthétique, il suit l’évolution entamée dans les années 1930, lorsque, après la désintégration de la philosophie de “L’Esprit nouveau” à la fin des années 1920, il se tourne vers les valeurs traditionelle. Le progrès technique, il nous semble, n’étant que le moyen de leur mise en œuvre. Le changement imprévisible et l’incertitude, présents auparavant d’une façon latente, ansi dominent de plus en plus, ce qui coïncide avec la prédominance de nouveaux principes “liberales” d’après-guerre dans sa pensée encore autoritaire. A la fois, le choix du béton brut comme moyen d’expression des “masses idéales” ne révèle pas toutes les implications de son distancement politique, relativement peu enthousiaste d’ailleurs, après avoir été déçu par les idéologies collectivistes. Sa conception monumentale et un peu rugueuse, la longue recherche du site idéal, ainsi que l’élaboration de l’esthétique de l’édifice jusqu’au moindre détail - quelque chose de contradictoire à l’utilisation du béton brut, atteste de toute la complexité de son approche, ce qui montre la dualité voire la multiplicité de sens qu’il confère aux nouveaux symboles, dont les acteurs principaux, les hommes, sont organisés en un schéma familial strict. Le point de départ dans la conception des modèles du logement collectif était l’année 1922 et l’élaboration de l’Immeuble-villas et le pavillon de “L’Esprit-nouveau”. Du fait que ce modèle était utilisé pour Marseille temoigne d’inspiration liée d’abord aux années 1920, puis developée plus tard, nottament pendant la guerre quand Le Corbusier s’occupe de la question téoretique sur l’urbanisme, après avoir quitté Vichy. Les Unités, ces phalanstères fermés et “autosuffisants” où règne une harmonie entre les hommes représentaient pour Le Corbusier les éléments de base de la ville du 20e siècle, qu’il dessine enfin dans les premières années d’après-guerre, période de grands changements sociaux, politiques et culturels. La construction des unités découle tant d’une expérience longue et ambivalente de l’Entre- deux-guerres que des bouleversements politiques dans la France d’après-guerre. Le Corbusier y trouve à la fois un soutien financier de l’État et l’engagement du maire de Marseille, ainsi qu’une inspiration idéologique. Les idées antérieures de Le Corbusier sur l’urbanisme, l’architecture et l’avenir du monde expliquent l’élaboration de constructions avec un rez-de- chaussée ouvert et les pilotis massifs en béton brut de décoffrage. Ce cheminement d’idées est bien connu. L’esthétique brute de ce matériau grossièrement façonné symbolisait la vie rude de la classe ouvrière d’après-guerre et, comme il a cru, “les sillons abreuvé du sang de leur labeur”. L’élaboration de ce concept coïncide avec une certaine bipolarisation de la société et reflète le dualisme d’une vision du monde, déjà présent dans l’œuvre de Le Corbusier. Le fait qu’il s’agit du premier immeuble d’habitation dont la forme est le résultat des questionnements sur l’avenir de l’architecture dans le monde d’après-guerre, dans le contexte de la « nouvelle monumentalité » de la période de 1943 à 1945, montre que Le Corbusier se plaçait parmi les architectes qui imposent leur style, qui croient dans le rôle social de l’architecture à l’ échelle humaine, mais aussi que l’humanisme peut etre totalitaire. Cela est cependant en contradiction avec certains principes fondamentaux du modernisme, que Lewis Mumford décrit le mieux en affirmant que l’édifice, s’il s’agit d’un monument, ne peut pas être moderne, et s’il est moderne ne peut pas être un monument (Mumford, 1938), ce que la plupart de modernistes acceptaient comme principe de base. Ainsi, l’architecture moderne avait-elle dans les années 1940 deux courants divergents. Le Corbusier a épousé les principes de la « monumentalité » dont on pouvait prédire la vie courte, mais qui donnait à l’architecte un grand rôle social en determinant les principes de l'égalité des citoyens et du respect de l'état de droit. Malgré tout, la forme finale de l’immeuble de Marseille a explicitement enfermé un modèle social derrière les barreaux, d’où les individus « protégés » observent le monde. Cette vision de la « protection » dans les « cellules d’habitation », renvoie à une critique de la gauche française qui en provoquant des émeutes veut renverser le pouvoir. Ansi le fermemement dans les “cellules d’habitation” peut nous montrer une vision socialiste de Le Corbusier ambigue. Cependant, tout cela définit Le Corbusier comme individualiste qui encourage le développement de l’individu, mais qui par sa conception autoritaire de la vie, de la famille et de la société est tombé dans le piège du pouvoir de la création qui lui était conféré. Le béton armé et la préfabrication ont atteint à Marseille une quasi-perfection. Dans cette combinaison des techniques un peu paradoxale, où l’on produise les préfabriqués pour les utiliser sur différents chantiers et où l’on investit par la suite beaucoup de temps et d’argent pour créer des détails précis et uniques du revêtement en béton, la technologie constituait un concept unique et jamais réitéré que Le Corbusier développait depuis le projet de Dom-ino en 1914. La réalisation du toit- terrasse commun avec un jardin d’enfant, piscine d’enfant et solarium, terrain de jeu, salle de musculation, différents espaces sportifs et piste de course, ainsi que la réalisation des bâtiments abritant les machineries des ascenseurs et les bouches de ventilation, ayant à la fois une fonction constructive et esthétique, lie explicitement l’aspect visuel de l’immeuble d’habitations avec celui d’un paquebot. Il s’agissait de l’inspiration par la technologie, présente déjà dans Vers une architecture, qui évoquait les comparaisons de Victor Cosidèrant et qui annonçait la construction loin des chantiers, dans les unités de production spécialisées, à l’instar de l’inspiration par l’industrie automobile naissante du projet Dom-ino, là sur le plan individuel. Tout cela indique que Le Corbusier entre dans sa dernière phase créatrice, mature et complexe, phase caractérisée par l’incertitude, le doute et l’ambiguïté, avant que l’on ne crût, bien avant le 10e Congrès de CIAM à Dubrovnik et le tournant initié par les membres du Team 10, avant même la construction de l’Unité de Marseille. Ce changement est survenu au moment du choix définitif de la conception de l’Unité vers le debut d’annee 1947, quand s’opérait à la fois la transformation du socialisme en totalitarisme et du phalanstère en prison. Cependant, comme tous les socialismes ne sont pas uniformément et entièrement totalitaires, l’Unité de Marseille n’est pas entièrement une prison sociale. Les idées sur le sens du concept de Marseille ansi peuvent témoigner d’une critique lucide, livrés à un jeu structurel, envers les tentatives politiques de la gauche. Cette prison, n’etait-elle donc une vision ironique possible de la cage dorée de Le Corbusier qui annonce le futur de l’urbanisme, un peu avant de ce qu’on appellera depuis 1947, selon Jean- François Gravier, “le désert français" ?

Marseille, Le Corbusier, L’Unité de Marseille de Le Corbusier

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engleski

Marseille's Le Corbusier Unit - The Symbolic Meaning in the Reconstruction of France After the World War II (History of Another Socialism)

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Marseille, Le Corbusier, Marseille's Le Corbusier Unit

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Podaci o skupu

French Artistic Culture and Post-war Socialist Europe

predavanje

24.09.2015-26.09.2015

Zagreb, Hrvatska

Povezanost rada

Arhitektura i urbanizam